Fondateur : bio express

Je me nomme Yves HULOT, je suis âgé de 50 ans, marié et père de trois enfants.

Professeur d’éducation musicale à Paris depuis dix-sept ans dont huit en éducation prioritaire et  trois en tant que formateur pour les professeurs des écoles.

Je suis également diplômé de l’ESSEC. Avant d’enseigner, j’ai eu un parcours professionnel dans le domaine des statistiques, tout d’abord au ministère de la Culture, sur la question des dépenses culturelles publiques, puis au CREDOC, sur la question des opinions et conditions de vie des français.

Une transition, marquée par une période de reconversion et de chômage m’a conduit ensuite vers l’enseignement de la musique, par passion pour la matière et par engagement sur la nécessité de transmettre une culture musicale, partie essentielle d’une culture plus vaste, nécessairement interdisciplinaire, que je considère depuis longtemps comme le ciment de notre société. La pratique de la musique, de la danse et du théâtre  de la petite enfance jusqu’au baccalauréat me semble à cet égard une nécessité à poursuivre par une politique de développement des pratiques amateurs bien plus ambitieuse qu’elle n’est aujourd’hui. Pour le développement auditif, vocal et corporel et parce que la pratique de ces trois arts représente des sésames vers des espaces intérieurs et relationnels d’une richesse encore trop méconnue et d’une portée sociétale encore sous estimée, aussi bien pour le développement cognitif que pour la lutte contre sa dégénérescence.

J’ai beaucoup investi par ailleurs dans les outils numériques pour des usages pédagogiques. En 2006,  la directive sur les Droits d’Auteurs et les Droits Voisins dans la Société de l’Information (DADVSI) prévoyait la création d’une exception pédagogique qui, si elle avait été bien transposée, aurait pu donner plus de latitude aux  enseignants pour recourir aux ressources numériques. Ce fut le premier contact avec une certaine réalité des débats parlementaires. Ils furent tels qu’ils m’inspirèrent un pamphlet versifié que vous pouvez lire ici. Sur ce sujet je suis intervenu à maintes reprises pendant plusieurs années à différents forums et colloques dont wikimedia  en 2012 d’où est tirée cette photographie.

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J’ai fondé l’Union pour l’Intérêt Général en janvier 2017, préférant m’exprimer et débattre plutôt que ruminer mes idées, affecté par toutes les affaires qui gâtent notre démocratie, inquiet du repli identitaire qui serait fatal à la France aussi bien qu’à l’Union Européenne. Il s’agit de promouvoir une certaine conception de la fraternité, de la culture et de l’économie  qui fondent notre société en fait  et sur la réappropriation de la notion d’intérêt général  qui la fonde en droit. Dans une monde de plus en plus en proie au repli identitaire et dont le fonctionnement est de plus en plus complexe, la connaissance et l’information sont les deux piliers  dont l’érosion croissante signerait la fin de la Démocratie. C’est pourquoi, j’ai éprouvé la nécessité de contribuer  à ce que  nous nous réappropriions sur des bases claires et rationnelles, tout en le faisant avec passion, ce qui nous permettra de vivre les plus unis et  épanouis possible.